Pour diriger un groupe, un clan, une armée ; il faut avoir des plans, rien de plus. Si les mecs suivent un plan précis ; peu importe ce qui arrivera, ça fera partit du plan, alors tout sera considéré comme normal. Je suis celui qui créé ces plans, je suis celui qui impose les issus et pense aux obstacles. Je suis le chef ; je suis l'Écorcheur.
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<Le brouhaha habituel entre des mercenaires résonne dans cette grande salle, accompagnée de ces fenêtres reflétant la lueur de la lune pleine. Soudainement, le bruit d'un marteau contre un mur se fait entendre. Trois coups. Après ces derniers, plus personnes ne parle, tous observe une mezzanine sur laquelle se tient la forme d'un orc musclé et imposant, équipé d'une armure simple mais qui fait son effet. Il tient une lourde masse. L'orc sort de l'ombre, un sourire amusé aux lèvres.>
« - Le silence. C'est ça. L'écoute de son chef. C'est ça. L'intelligence de la fermer et d'écouteur les ordres avant de discuter avec son abruti de voisin. C'est ça. <L'orc observa chacun des hommes.>
Bien. Comme je le disais, c'est une simple mission. Ces mecs ont voulu nous voler, ils n'y sont pas arrivés, alors on va les punir, sim-ple-ment. Coros mènera les divisons Lion et Hache, tandis qu'Oggrin dirigera les divisions Aile et Plume. Le reste me suivra.Nous agirons comme le plan l'indique, comme je vous l'ai indiquez. <L'orc sourit en regardant ses troupes, qui ont l'air tendu.>
Putain, souriez les gars, on va exterminer des mecs qui se croient au dessus de vous. »
Je déteste donner la vie de mes hommes à mes hommes. Elle m'appartiennent. Mais je dois dire que le tauren appelé Coros s'est démarqué. Il me ressemble, il a pas peur. C'est pas une bonne idée de me ressembler, sa durée de vie le confirmera. Oggrin, lui, c'est un orc de 'confiance'. Enfin le bon toutou en soit. Je lui dis d'attaquer, il attaque. Je lui dis de reculer, il recule. Mais il est bon, il faut l'admettre.
<L'orc monta sur une grosse moto de guerre, tandis que tous les hommes montèrent sur leur moto-bécane. Des rugissements de barbares se faisaient entendre dans tout Kalimdor.
Le groupe arriva près d'un campement, assez grand. Les troupes se séparèrent en trois division, l'une suivant Coros le tauren, l'autre Oggrin, allant vers la gauche et la droite, tandis que le reste attendait avec l'orc.>
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C'est une stratégie basique, on les attaque par tous les côtés ; c'est le plan.
Alors qu'on commençait la charge, Coros et Oggrin suivaient par les deux flancs. On avait réussi à pénétrer leur campement, et là. Merde alors. C'était un carnage, comme prévu. Pas un seul survivant, chacun couvraient toutes les zones à risques, comme prévu..
On repart, avec leur or et leurs armes, comme prévu.
Fin, comme prévu.
...
Bordel de merde. Voilà, c'était ce qui aurait du arrivé si le plan avait été respecté. Si ces incapables de mercenaires savaient faire la différence entre courage et suicide.
Ces petites fiottes de pourritures qui me servent d'hommes n'ont pas voulu passer par les flancs, pensant que c'était une stratégie stupide et une perte de temps. Alors chacune des divisions c'est fait avoir, sans compter que tous mes hommes sont morts. Il n'y a que Coros et Oggrin qui ont réussi à fuir, avec quelques mercenaires à moitié mort.
Moi, oui moi, j'étais encerclé. Je pensais à Annie, oui Annie.. Il n'y avait qu'elle qui suivait les plans.
<L'orc lança son imposante masse au tauren qui prit la fuite avec. L'orc était désormais encerclé. Il frappa le plus d'hommes l'entourant avant de se faire contrôler. Ils l’amenèrent dans une cage pour tigre. Une jungle luxuriante fit son apparition avec le jour. L'orc blessé regardait dans le vide, attendant quelque chose.
Les hommes ,qui étaient des humains, attrapèrent la cage dans laquelle se trouva l'orc. Il fut transporté dans la jungle. Bien évidemment, ils furent pris en embuscade par un orc et quelques gobelins, qui n'eurent aucune pitié pour ceux qui les avaient battu la veille.
La cage s'ouvrit..>
« - Je ne me répéterais pas, alors ouvre tes oreilles avant que je ne t'ouvre le crâne. On va recruter de vrais hommes, pas des salopards qui savent pas pisser droit. Tu vas m'aider à trouver les meilleurs toi et Coros. Avant tout, je veux Annie, et ma moto... Et nettoyer la vermine qui nous servait d'homme. »
L'orc attrapa la cage et s'en servit pour massacrer violemment chacun des gobelins qui l'avait ,quelques minutes avant, libéré.
« - Compris Oggrin ?! » Gronda l'orc, en sang, fixant avec frénésie Oggrin, tout en portant la cage ensanglantée elle aussi, et déformée par les coups donnés.
« Oui, Narok. Je suivrais le plan. »
Je suis le chef ; je suis l'Écorcheur ; Je suis Narok.