Partie I : L'ascension du Vif-Argent. - Endoralas.
Nous entrâmes dans les maudites Maleterres de l'Ouest. Cette terre qui me répugne au plus au point, sachant ce qui s'y trouve au nord, enfin, ce n'était plus qu'une question de temps désormais..
J'imaginais déjà la tête que devait avoir les Gardiens voyant que toute leur garnison s'était volatilisé, qu'ils n'étaient qu'une poignet maintenant.
Je menais toute une armée voulant rétablir la justice, composée de membres de la Horde, et de Chevaliers de Sang. En effet, la Garde corrompu par Adaneril avait exécutée l'Ordre d'Orzhova, un ordre représetant la « sainte Lumière ». Sirotant mon verre de vin, je me demandais si j'allais devoir faire moi-même le sale boulot, au vu des piteux soldats qui m'avaient été confié. Peu importe.
Nous continuâmes de nous approcher d'Âtreval. Encore cette foutue pluie.. J’observai du coin de l’œil l'armée derrière moi, arme à la main. Les engins de sièges suivaient le bataillon.
Nous arrivâmes enfin devant les fameux remparts d'Âtreval, connu pour leur grande résistance mh. Je m’approchai et fis signe à un sous-fifre m'accompagnant de sonner le cor, pour que le Maître puisse me rejoindre, qu'il puisse contempler ses erreurs. Les grandes portes s'ouvrirent Il était là, devant moi. Ses larbins le suivant aveuglément l'étaient aussi. Je me rapprochai de lui, descendis de mon cheval, et le regardai. Je ne pouvais m’empêcher de sourire.. Il allait payer.
Je lui fis entendre la possibilité de se rendre, par pur plaisir. Il refusa, par pur folie. Rien que le voir me donnais envie de l'étrangler, chose que je commençai à faire avant que son serviteur de Vealan m'interrompit. J'avais des choses à régler avec lui, par ailleurs, je ferais ça rapidement alors. Je ne sais pas ce qui m'énervai le plus; la misérable défense des Gardiens ou le fait que j'eus sali mes bottes à cause de cette affreuse boue remplissant Âtreval, mh. Ces peureux fermèrent les portes d'Âtreval, attendant leur sentence.
Enfin, je reculai, fis appelé ma goule pour qu'elle m'amène un nouveau verre de vin et rejoignis l'armée, leur faisant un simple signe. L'assaut avait été lancé, j'allais admirer un spectacle comme je n'en verrais jamais d'aussi plaisant. La Dernière Garde allait maintenant...
Partie II : La chute d'un bastion. - Vealan.
Combattre, oui nous allons combattre cette armée. Que peu de Gardiens étaient encore à Âtreval ce soir. Des missions avaient été assigné à beaucoup la veille. Mais je ne devais pas penser à ça, non. Je devais penser comme un commandant doit penser. Je devais penser à notre survie, à la victoire. J'avais déjà tant perdu.. Il n'était plus question de regretter, de se lamenter, de perdre.
Chaque Gardiens se mit en position de combat, attendant derrière les portes. Une idée me traversa l'esprit quelques seconde. L'Épée des Gardiens, il fallait que je la récupère. Je devais combattre avec pour défendre notre foyer, nos familles.
Je couru jusqu'au donjon pour récupérer la lame, et je rejoignis la ligne de défense mit en place devant les portes. Une fois des positions martiales adoptaient par tous, le combat allait commencé. Adaneril recula, et rejoignit l'arrière de la ligne. Pas par peur, non, mais par courage. Le fait qu'il resta sur le champs de bataille alors qu'il ne pouvait plus combattre, qu'il encouragea sa Garde à l'aide de mots dont les Gardiens, dont nous avions besoin d'entendre, montrait qu'il était bien le Grand Maître, et qu'il était un Gardien, lui aussi, avant tout.
Je pris le temps quelques secondes de penser à ma femme, ma femme enceinte, mon enfant.. Non, je ne pouvais pas me permettre d'être Vealan, mais le Gardien qui devait combattre aujourd'hui.
De violentes secousses se firent ressentir au niveau des portes, un bélier était entrain de les réduire en miettes. La bataille était sur le point de commencer. Je saisis l'Épée des Gardiens plus fermement, et je regardai attentivement les portes, qui s'ouvrirent violemment ; elles avaient été forcés.
L'armée coalisé du traître Endoralas nous chargea, la soif de sang se lisait facilement dans leur regard. Nous attendîmes tous, et, l'impact eu lieu entre les deux entités. Un combat très vif et nerveux s'engagea. Nous parvenions à rétorquer, à l'aide d'une contre-attaque puissante, accompagnée par des paroles sévères et puissantes d'Adaneril.
Les combats ne cessèrent à aucun instant, une pluie de flèches enflammés visèrent les Gardiens, et plus précisément Vil'ja et Okari. Je pourfendis rapidement un grunt, et je me retournais courir rapidement vers Vil'ja et intercepta les flèches le visant. Plantaient à mon torse, je les arrachèrent d'un geste brusque, fit rejoindre Vil'ja vers Okari et continuai à combattre.
Tous étaient plus que concentrés ; Kay'thas trancha la tête de quelques hommes de la horde à l'aide de Quel'delar, esquivant tout combat avec les Chevaliers de Sang, Vil'ja, ayant saisit une épée, combattit avec, tuant les premiers venus, Artémyss fit tournoyer ses lames, embrochant les soldats les plus proche de lui, Okari planta ses dagues sur tous ceux qui s'approchaient d'elle, Runtd fit de même à l'aide de ses puissantes épées.
De très puissants bruits d’effondrement se firent entendre par tous, les bâtiments composant Âtreval s'écroulèrent un à un. Adaneril comprit instantanément que ce qu'il envisagea de faire depuis le début allait être nécessaire ; il fallait fuir par le passage secret enfouit dans les mines de la forteresse militaire. Deux énormes projectiles atteignirent les remparts et firent effondrer la pierre sur un grand nombre de l'armée d'Endoralas, laissant le temps d'un léger repos. Adaneril cria « Tous à la mine, l'heure est à la replie ! ». Nous nous exécutions tous, oubliant les combats. Des projectiles
nous raflèrent sur notre chemin jusqu'à que la plupart rejoignirent les mines, alors que je couvrais l'arrière. Soudainement, un de ces projectiles abattit à l'entrée de la mine, ne laissant qu'une petite entrée. Kay'thas, Okari, Vil'ja, Adaneril, Runtd, Artémyss, tous avaient réussi à rentrer. Tous sauf moi.
Je pris le temps de me retourner, et j'aperçu l'armée chargait, Endoralas menant ses hommes. Je compris instantanément que mon destin avait été tracé. Le traître dit à ses hommes d'attendre, quelques uns m'entourant. Il me regarda, sourire aux lèvres. Il dégaina sa lame délicatement, faisant quelques gestes gracieux et me rappelai que je l'avais battu, il y a quelques mois, pendant un entraînement.
« L'issue changera t-elle, Vealan? »
« L'issue ne change jamais. Tu seras battu. »
Après ses quelques mots, je me mis en position d'attaque, et il couru vers moi. Un combat rapide s'élança, nos épées ne cessèrent de s'entrechoquer jusqu'au moment ou il asséna un coup presque fatale. Il me coupa la main d'un geste brusque. Oui.. Il me.. Passon. L'Épée des Gardiens tomba au sol. Je ne pris pas le temps de penser à la douleur, que je récupéra la puissante épée, empalant Endoralas, mais je ne le fis pas profondément.. Je.. Je ne le pouvais pas.. Une larme coula de ma joue.. Je.. Tuer à nouveau un Gardien.. Je ne pouvais plus. Je me jetai en arrière, balançant l'Épée des Gardiens dans le troue à l'entrée de la mine. Je criai.. Je criai à Vil'ja de la récupérer, et de.. Et de protéger mon enfant comme je l'ai protéger lui..
Je remis mon regard vers Endoralas, qui afficha un rictus de folie. Il rigolait déraisonnablement et me regardait, mélangeant pitié et haine. Il fit signe à ses hommes d'approcher et ils.. Ils me plantèrent leurs lances dans le dos.. Je n'eus le temps que de.. Que de lever ma tête pour apercevoir Endoralas, qu'il mit son épée en l'air.. Et il.. Il..
Partie III : Exil. - Adaneril.
La tête de Vealan fut séparée de son corps. Je fus surpris, oui, et attristé, je dois dire. Il était un grand homme de Lumière, puisse t-elle l'accompagnée dans la mort. Endoralas jeta la tête de Vealan vers la horde l'accompagnant, et rit comme un fou. Le désormais schismatique pointa sa lame runique vers l'ancien commandant et commença à chercher une solution pour nous attraper.
Il fallait désormais sauvé les Gardiens, et surtout préparé notre revanche. Endoralas mourra, et je l'étranglerais moi même. Qu'allons nous faire dans le futur.. Nous établir dans une terre plus reculée et discrète, ou peut être même aller au.. Non pas maintenant. Je fis signe aux Gardiens de s'enfoncer dans la mine. Je leur montra le passage secret que je m'étais permis de construire du temps de Van'jin. Dire que ce troll ne le voulait pas, enfin. Nous nous enfoncèrent longuement dans ces tunnels, jusqu'à arriver à un cul-de-sac. Il y avait une mince fissure qui permettait de continuer le chemin, mes il n'y avait que les elfes qui pouvaient l'emprunter. Okari et Vil'ja se mirent d'accord pour trouver un autre chemin, qu'il en soit ainsi.
Plus tard, nous trouvâmes à nouveau une fissure, mais celle si était trop étroite pour que je puisse la prendre. Artémyss et Runtd la prirent, tandis que Kay'thas et moi partions autre part.
Nous aperçûmes enfin une sortie, l'ambiance de ces sombre tunnels devenaient pesante. Bien, il était temps d'agir. Nous étions dans les forêts des Maleterres de l'Ouest, bien sûr. Nous prîmes la route jusqu'à arriver dans des fermes ou nous nous reposions. Runtd et Artémyss avaient finis par nous rejoindre, leur sortie était aussi proche de la notre., nous eûmes de longues discussion à propos de notre futur, je ne leur en disais pas trop, juste assez enfaîte..
Nous nous remîmes en route jusqu'à la Chapelle de l'Espoir de Lumière, qui je pensais était un premier lieu ou nous pouvions nous établir un moment, jusqu'à rassembler les Gardiens..
Notre futur est maintenant totalement entre mes mains. La Dernière Garde est à moi, et elle survivra, ou elle mourra avec moi.